Dimanche du Bon Pasteur - https://mailchi.mp/ndfchurch.org/newsletter-17420163 A partir de ce week-end, venez voir l'exposition sur les Chrétiens d'Orient à la galerie de NDF (fb)

Photo du conseil pastoral de Notre Dame de France qui s’est réunit la semaine dernière. Newsletter : Cas de conscience « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. » déclarent les apôtres devant le Sanhédrin. Sommés de se taire, ils continuent à annoncer la bonne nouvelle de la mort et de la résurrection de Jésus le Christ. Si le plus souvent la loi des hommes nous permet de vivre ensemble, il arrive parfois qu’il faille l’enfreindre au nom de notre conscience. C’est la conviction des apôtres à Jérusalem. Ils ne peuvent pas se taire… Dans l’histoire, des personnes ont perdu la vie pour ne pas avoir respecté la loi des hommes. Ils se sont confrontés à un pouvoir totalitaire qui voulait gouverner leur conscience. Thomas More, le chancelier du roi, a refusé de reconnaître l’acte de suprématie qui faisait du roi Henri VIII le chef de l’Eglise en Angleterre. Il l’a payé de sa vie à la Tour de Londres le 6 juillet 1535. Notre époque pourrait apparaître comme celle du triomphe de la conscience. Les systèmes de vérité religieux, philosophiques ou scientifiques, ont tous été remis en cause. Grâce à internet, le savoir est accessible en direct et par tous. La médiation du savant, du professeur, du journaliste, du responsable religieux, n’est plus nécessaire. Les informations les plus contradictoires sont diffusées sur les réseaux sociaux et seul, semble-t-il, importe mon opinion. La conscience n’est pas l’opinion. Elle se fonde sur une vérité partagée plus grande que mes idées. Les Apôtres disent aux membres du Sanhédrin que Dieu est plus grand que leur avis motivé par des considérations politiques, leur désir de garder le pouvoir. Pour pouvoir exercer notre conscience, il nous faut reconnaître un socle commun, une vérité partagée. Je crois que l’Evangile nous donne une direction, un socle commun. Reconnaître en l’autre une sœur, un frère, surtout le plus vulnérable c’est se savoir membre d’une humanité partagée et commune. Cette conviction peut être partagée avec des personnes d’autres cultures, d’autres religions et d’autres systèmes de pensée et fonder une conscience commune. Pascal Boidin, mariste (fb)